La perfide avait 13 ans quand sa sœur s’est transformée. L'ainée avait la vingtaine, elle sortait, brillante, de l'institut de Salem, une carrière fantastique l’attendait. Cependant, le destin en avait décidé autrement. Le sang n’avait jamais coulé lors de l’adolescence, et le diagnostic était tombé, épée de Damoclès qui s’effondre, stérilité. Quand son compagnon de l’époque s’empêtra dans d’autres draps de femmes plus frêles et moins farouches, son monde brûla peu à peu. Lorsqu’il lui annonça refuser vivre avec elle parce qu’elle n’aurait jamais de descendance, ce fut la goutte d’eau. La goutte qui déclenche la harpie.

Ce monstre, la petite en avait peur. Lorsque sa sœur se présenta comme telle à son chevet, pleurant sa laideur, la gamine, qui gardait toujours sa baguette près qu’elle, menaçait son sang sans comprendre. Terrifiée, magie incontrôlé, mort soudaine pour la harpie. Plus de soeur pour la gamine, fratricide.

Cet accident, événement traumatisant, fut le déclencheur. Les notes de la jeune fille s’éparpillaient, plus de constantes, plus de vie, elle était dénaturée. Un procès, non coupable, accident, comment accuser une petite de ne pas avoir été effrayée par la créature. Mais l'institut de Salem n’était pas aussi clément. L’école congédia la gosse à 15 ans, moyenne insuffisante, malchance perpétré.

A l’époque, Voldemort frappait à grand coup en Angleterre. Sa domination par les idéaux inspira la jeune femme, qui s’interessait les 5 années suivantes à comprendre les rituels de magie noire de ses plus proches dictateurs : les Bassett. Les écrits et récits sur leur règne étaient rares. Mais sa ruse sans faille lui permit d’accéder à ces connaissances. Elle voulait éradiquer les harpies et toutes les autres abominations, et elle savait qu’il n’y avait pas de moyens par magie blanche pour y arriver. Malheureusement, ses recherches furent vaines, seuls des sortilèges en vol de pouvoir, de légimencie et d’impardonnables étaient répertoriés.

A la fin de ses études, elle s’envola donc dans le monde pour rencontrer des descendants de Bassett, exilés sur des terres pauvre en magie. Dans le desert, au coeur du Sahara, derrière des étoles et des regards noirs, elle touchait à ce qu'elle cherchait depuis toujours. C’était des lignées de bâtard, ou de cousins éloignés, mais elle fut surprise de découvrir leur colère. Les femmes, et les être magiques, avaient volés leur vie, détruit leur familles, et des centaines d'année plus tard, la haine était toujours exploitable. Sa jeunesse frivole s'envolait, dévoré par une rage qui lui offrait les secrets qu'elle désirait, pour enfin remettre le monde sur pied, les monstres à leur place, et les femmes loin des coeurs des hommes.

La gosse n'était plus, la guide était venue.

Rassemblés, 20 ans plus tard, la femme à la tête de sa propre secte, les Bafagn, avaient réunis suffisamment de fidèles, convaincus que la femme avait pris une trop grande place parmi les décisionnaires, et que les êtres magiques devaient être éradiqué puisqu’ils dominaient Boston, et l’Amérique grâce aux lois qui leurs facilitaient la vie.

Leur but était de détruire l’institut des Sorcières de Salem, afin de décomposer l’élite sorcière, et d’utiliser d’anciennes magies pour anéantir les espèces contre nature.

L’organisation des Bafagn (Bafagne ; vent très violent en Algérie. Les Bassett se sont exilés au Maghreb, notamment, après la mort du dernier frère.) est basée sur l’adulation des Bassett, ancêtres valeureux qui ont tenté d’éradiquer les vélanes avant eux. Ils ont donc des rituels, et voient la perfide comme un guide. C’est d’ailleurs ainsi qu’il l’appelle. Personne ne sait qui elle est, mais elle les a réuni.


La secte des Bafagn se présente ainsi :

La Guide : Identité inconnu

Les Sorceleurs, experts des rites anciens et de la magie noire : 2 places libres.

Les Infiltrés : 5 places libres.

Les Stratèges : 5 places libres.

Les fidèles : Places illimités.